La minorité ethnies Kreung. Les Kreung sont un groupe ethnique peuplant surtout le Ratanakiri

«La minorité Kreung est un peuple amical parce qu'il a la liberté», ajoute-t-il pour faire bonne mesure alors que nous manœuvrons à travers des rangées de huttes sur pilotis de tailles variables - en fonction de la richesse du propriétaire.

Les_mnorites_ethnique/Kreung

L'agence propose des visites des cascades, un trek dans la jungle ou une nuit avec une tribu de choix, à l'exception de ceux qui ne sont pas vraiment impressionnés par les touristes qui les regardent.

Mais les Kreung sont accueillants et sont devenus un pivot dans l'industrie croissante du tourisme des tribus minoritaires. La plupart parlent leur propre dialecte ainsi que le khmer et ont une coutume célèbre de construire des «cabanes d'amour ou maison de célibataire» - de petites constructions en bambou permettant à leurs filles de passer la nuit avec des prétendants. C'est une coutume qui a figuré dans des histoires à travers le monde et qui est maintenant des guides touristiques locaux.

Kreung-maison-celibataire_ratanakiri

Maison de célibataire

Un autre facteur qui rend les cabanes d'amour moins à la mode ces jours-ci est «la nouvelle culture empruntée au peuple khmer». Ils disent que cela rend les villageois paresseux.

Où rencontrer la minorité ethnique Kreung ?

Les Kreungs sont un groupe ethnique vivant principalement à Stung Treng, Ratanakkiri et le long de la frontière laotienne. Commune Thmor Keo, Commune Prek Meas, Commune Santepheap, Commune Sre Sambo. Voyez notre circuit de 15 jours passant par la région du Ratanakiri

À deux heures de route de Banlung, la capitale de la province, un grand radeau équipé d'un moteur hors-bord transporte les touristes, les vendeurs locaux et les visiteurs vers un temple voisin de l'autre côté de la rivière Tonle San.

En amont de là se trouve le Laos un village à la végétation luxuriante et aux maisons modestes alignées le long d'une seule route de campagne. Il est pratiquement désert en raison de la saison des pluies, lorsque les villageois travaillent dans les rizières pendant des jours entiers. Seuls quelques femmes et enfants gardent les ménages, et ils n'ont pas l'habitude de discuter ouvertement de leur manière de traiter le sujet de l'amour et du mariage.

Pour les enfants de Nong leak, à seulement 12 kilomètres de Banlung, les touristes sont une source potentielle de bonbons, de livres et de vêtements d'occasion. Mais s'ils n'obtiennent pas de cadeau, ils perdent vite tout intérêt et partent, contrairement aux colporteurs des villes plus animées.

Les photos de mariage montrent Barang vêtue d'une tenue traditionnelle khmère car, malgré son respect pour la tradition de Kreung, son «mari voulait une fête khmère». Contrairement à la coutume, le couple ne s'est pas installé dans la ville natale de la mariée car le marié a un travail dans son propre village.

Les_mnorites_ethnique/Kreung_villageois


Les villages reculés de Kreung et ceux à deux pas de Banlung montrent maintenant des signes d'influences étrangères. À l'entrée de Nong Lek, une banderole brillante informe que des organisations internationales, comme ICC (International Cooperation Cambodia), Oxfam et Health Unlimited, aident les populations locales.

Les ONG de la région du Ratanakiri

Aujourd'hui, nous avons ici de nombreuses ONG et projets gouvernementaux pour soutenir les populations locales», Nous avons aussi des chrétiens qui viennent ici pour vacciner les bébés.

Beaucoup d'autres se sont installés ici pour résoudre les problèmes des pauvres de la province grâce à des projets de développement, des Bibles, des écoles chrétiennes et des églises.

«Ils essaient de répandre la foi chrétienne, mais les minorités sont animistes», dit Koa. «Ils croient aux esprits des montagnes, des éléphants, de l'eau et de tous les autres animaux.». 

plan_ratanakiri_Minorite_ethnique_Kreung

Localisation de la province de Rotanah Kiri au Cambodge

La province du RatanaKiri, également appelée Rotanah Kiri est une province du nord-est du Cambodge

Elle est occupée de longue date par des populations montagnardes collectivement désignées sous le nom de Khmer Loeu ("Khmer d’en haut"), terme qui regroupe en fait une douzaine de groupes distincts. Il s’agit de la seule province du Cambodge où l’ethnie khmère est minoritaire.
À cause principalement de son enclavement, le Ratanakiri est une des régions les moins développées du Cambodge. Ses infrastructures sont très restreintes et le pouvoir du gouvernement local est très limité. 

 

Histoire du Ratanakiri

Les_mnorites_ethnique/plan_ancien_cambodgeCarte du Cambodge de 1866, à l'époque où le RatanaKiri appartenait au Siam.

Des recherches ont révélé que la région est occupée depuis l’âge du bronze, voire celui de la pierre et des échanges commerciaux ont été démontrés entre les zones montagnardes et les villes du golfe de Thaïlande au moins depuis le IVe siècle.

Au début de son histoire, la région fut régulièrement occupée par l’Annam, le Champā, l’empire khmer ou le Siam, au gré des conflits qui opposèrent ces empires sans toutefois qu’aucun d’entre eux ne daigne jamais y installer une administration centrale chargée de la contrôler.

Du XIIIe au début du XIXe siècle, les villages étaient fréquemment la proie des marchands d’esclaves khmers, lao ou thaïs qui venaient s’y approvisionner. Au XVIIIe siècle, la région fut conquise par un prince laotien, avant, au XIXe, d’être annexée par le Siam.

La contrée fut incorporée à l’Indochine française en 1893 et le régime colonial remplaça celui des marchands d’esclaves. Les Français construisirent d’énormes plantations d’hévéas, notamment à Labansiek, qui n’était pas encore devenu Banlung ; des travailleurs indigènes furent réquisitionnés pour la construction et affectés à la récolte du caoutchouc. Bien qu’elles soient sous le contrôle des Français, les terres qui forment l’actuel Rotanah Kiri avaient été transférées du Siam au Laos, puis au Cambodge. Même si certains groupes d’indigènes résistèrent au départ au pouvoir colonial, ils étaient tous assujettis en 1953, à la fin du protectorat.


En 1959, RatanaKiri, jusqu’alors rattachée à Stoeng Treng devient une province à part entière. Elle tire son nom de deux termes khmers (montagne (giri) et pierres précieuses (rotna)), tous deux d'origine sanskrite et qui décrivent deux aspects par lesquels la province était alors connue.

Dans les années 1950 et 1960, Norodom Sihanouk lance une campagne de développement et de « khmérisation » dans le nord-est du Cambodge destiné à mettre les villages sous le contrôle du gouvernement, à limiter l’influence des rebelles dans les campagnes et « moderniser » les communautés indigènes.

Certains indigènes furent déplacés dans les plaines où on les contraignit à s’éduquer à la langue et à la culture khmères alors que dans le même temps, des représentants de l’ethnie khmère s’installaient dans la province. On édifia des routes et on construisit de grosses plantations d’hévéas.

Ayant à subir de rudes conditions, voire du travail forcé dans les plantations, beaucoup de Khmer Loeu quittent leur habitat traditionnel pour s’installer loin dans les villes de provinces[8]. En 1968, les tensions débouchèrent sur des émeutes de l’ethnie bru pendant lesquelles plusieurs Khmers furent tués. La réponse du gouvernement fut brutale ; des centaines de villageois furent tués et des habitations incendiées.

Les_mnorites_ethnique/Map_plan_laos-vietnam_ratanakiri_Minorite_ethnique_Kreung

La piste Hô Chi Minh qui permettait de ravitailler les maquis du FNL (Viêt Công) via le sud-est du Laos et le Rotanah Kiri.

Dans les années 1960, les maquisards communistes, que le prince Norodom Sihanouk allait bientôt appeler khmers rouges, exploitèrent le ressentiment des Khmer Loeu envers le gouvernement central pour s’allier à eux. Le parti communiste du Kampuchéa déplaça son siège dans la province en 1966 et reçut l’appoint de plusieurs centaines de combattants montagnards. À cette époque, la région était le théâtre d’une forte activité Việt Cộng ; les combattants s’y étaient installés dans les années 1940, et en juin 1969, dans une conférence de presse, Norodom Sihanouk reconnaissait que le Rotanah Kiri était devenu « de facto, un territoire Nord-vietnamien ».

De mars 1969 à mai 1970, les États-Unis mirent en œuvre l’opération Menu, une campagne de bombardement massif de la région, espérant couper les troupes communistes vietnamiennes de leurs sanctuaires. C’est à cette occasion que Lumphat, alors capitale provinciale fut entièrement détruite et perdit définitivement son importance au profit de Banlung qui devint le centre administratif. Afin d’échapper aux destructions, les habitants durent quitter leurs villages pour chercher refuge et protection auprès des khmers rouges. Ceux-ci, qui au départ étaient plutôt bienveillants dans cette province, devinrent de plus en plus brutaux.

Les Khmers Loeu n’eurent bientôt plus le droit d’utiliser leur propre langue ni de pratiquer leurs religions ou leurs coutumes traditionnelles qui devinrent considérées comme « anticommuniste » ; la vie et les repas en commun devinrent la règle et les rares écoles durent fermer[20]. Les purges au sein des minorités ethniques s’intensifièrent et des milliers de réfugiés s’enfuirent au Laos et au Viêt Nam, alors que des groupes de guérilla anti khmers rouges se développent, dont celui de Taveng, emmené par un certain Bou Thorng qui deviendra député de la province une trentaine d’années plus tard. De premières études semblent accréditer que 5 % de la population du Rotanah Kiri ont été victimes des khmers rouges, un chiffre de loin le plus bas de tout le Cambodge.

Après la chute du régime de Pol Pot, en 1979, la politique du nouveau gouvernement vis-à-vis du Rotanah Kiri peut être considérée comme de la « négligence bienveillante[8] ». Les Khmers Loeu furent autorisés à retrouver leur mode de vie traditionnel, mais les autorités ne rénovèrent que peu d’infrastructures[8]. Contrôlée par les Vietnamiens, l’administration provinciale n’avait que peu de contacts avec les communautés locales[8]. Toutefois, bien après la chute de leur régime, les rebelles khmers rouges continuèrent à tenir les forêts. Si la plupart d’entre eux ont rendu les armes dans les années 1990, des attaques le long des routes provinciales continuèrent jusqu’en 2002.

L’histoire récente du RatanaKiri est surtout marquée par la modernisation et les défis aux modes de vie traditionnels qu’elle engendre. Le gouvernement a remis les routes en état, encouragé le tourisme et l’agriculture et enfin a facilité l’immigration massive de Khmers des plaines vers la province. L’amélioration du réseau routier et la stabilité politique on fait monter le prix des terrains et les litiges fonciers sont devenus un vrai problème.

Même si une loi de 2001 permettait aux communautés indigènes d’obtenir des titres de propriété collectifs pour leurs terres traditionnelles, plusieurs villageois sont devenus sans-abris. Le gouvernement avait cédé des concessions sur les terres traditionnellement occupées par les tribus montagnardes, mais des « ventes » avaient néanmoins eu lieu, souvent entachées de pots-de-vin à de hauts fonctionnaires, de coercitions, de désinformations et de menaces. Toutefois, il semble que l’implication de plusieurs organisations non gouvernementales internationales ont fait diminuer les cessions abusives. Dans les années 2000, le Rotanah Kiri a dû accueillir des centaines de réfugiés Degar qui fuyait les persécutions dans le Viêt Nam voisin ; le gouvernement de Phnom Penh a été critiqué pour avoir rapatrié de force beaucoup de réfugiés.

Les ethnies du Cambodge

កួយ Kuay, Kui ou Kuy, koy
កូឡា  Cola, Kola
ចារ៉ាយ  Jarai
ព្នង  Pnong, Bunong, Moy
គ្រឹង  Kreung
ព្រៅ  Preav

Groupes ethniques au Cambodge par langue

Khmer Khmer Kandal · Khmer Krom · Khmer Surin
chinois Cantonais · Coran · Chinois Han · Hokkien · Teochew
Malayo - Multi-Continent Cham · Jarai · Rade
Khmer Leu កួយ · កា ចក់ · កា វេ ត (កា វែ ត) · ក្រោ ល · ក្រែង · ជា រាយ (ជ្រាយ) · ជង · ទំ ពួន · ព័រ · ព ង្ង · ព្រៅ · ល្មាំ · សួយ · សំ រាយ · ស្ទៀ ង
Tai Thaïlande · Laos · San · Kola
Hmong-Mean Hmong · Mao · Yao
Tibet - Birmanie Birmanie
Autre Inde · Vietnam
 

Les minorités du Ratanakiri et Mondulkiri

Baignade avec éléphants

Elephant_Mondulkiri

Petit exercice

Elephant_Mondulkiri

Dur pour l'éléphant hi!

Elephant_Mondulkiri

Descente cocasse

mondulkiri/Cascade_Busra

Bousra face

mondulkiri/Cascade_Busra

Bousra pile

mondulkiri/Cascade_Busra

...POUTAIN un village ou vivent les Phnong...

Mission catholique

mondulkiri/Village_Boursa

Maison Phnong

mondulkiri/Village_Boursa

La campagne

mondulkiri/Village_Boursa

Nos références

Une garantie succès à 100%

Rejoignez-nous

YOUTUBE-circuit-cambodge        facebook-circuit-cambodge   

twitter-circuit-cambodge        INSTAGRAM-circuit-cambodge

facebook-voyage-cambodge

 

Une garantie succès

Contact

Inscrivez-vous par émail afin d'avoir un accès complet au site, ou faite nous part de votre projet.

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Bienvenue en Asie

drapeau     drapeau

drapeau     It